Bonjour Mickaël, est ce que tu peux te présenter et présenter ta fonction au sein de CPI ?
Je m’appelle Mickaël Martins, je travaille chez CPI depuis 8 ans et aujourd’hui, je suis le directeur de CPI Firmin-Didot, une des entités du groupe. CPI est un groupe européen spécialisé dans la fabrication de livres. Nous avons trois usines en France : Firmin-Didot, Brodard & Taupin et Bussière. Chez CPI Firmin Didot, nous sommes capables de produire des ouvrages allant de cinquante exemplaires à plusieurs centaines de milliers.
CPI Firmin Didot a obtenu la certification ISO 14001 en 2022, peux-tu présenter brièvement cette certification ?
L’objectif de cette certification est de mettre en place un système de management qui permet de suivre les impacts qu’a l’activité sur l’environnement, pour à terme les réduire. C’est une démarche d’amélioration continue. ISO 14001 est une norme reconnue internationalement, l’une des plus exigeantes grâce à laquelle on obtient des résultats probants. Elle nous donne les outils et les moyens de prouver que nos actions ont un réel impact sur la réduction de notre empreinte. Nous vivons à une époque où ces sujets sont d’une importance majeure. Je parle pour l’industrie, mais aussi en règle générale. Je vois mes enfants qui sont à l’école aujourd’hui. On leur parle très tôt d’environnement, on tente de leur inculquer les bons réflexes ce qui est une très bonne chose. Et le fait est que si on est une industrie, on a un impact que nous devons réduire au maximum par ce type de démarches.
Le Groupe CPI s’est engagé dans la certification ISO14001 ou équivalent de toutes ses usines d’ici 2023, pourquoi ?
C’est un engagement pris de concert avec nos clients qui va avec l’évolution de la société. C’est un sujet important, vital même ! CPI avait déjà entamé cette démarche via d’autres certifications : FSC, PEFC, Imprim’vert . La certification ISO14001 est la suite logique de notre démarche avec laquelle nous allons encore plus loin. En France, ça a commencé par Firmin Didot. Brodard & Taupin et Bussière vont prendre le relais.
Avez-vous rencontré des difficultés ?
Ce sont des normes qui demandent beaucoup de rigueur, de communication et de suivi. La difficulté au départ a été de faire en sorte que tout le monde adhère au projet pour en assurer la réussite. Ensuite, une fois qu’on obtient la certification, ce n’est pas gravé dans le marbre, au contraire. Dès qu’on fait rentrer un nouvel équipement, dès qu’on touche à l’organisation, dans toutes nos prises de décision, il faut prendre en compte l’aspect environnemental il devient un facteur de prise de décisions à part entière et il faut continuer de faire vivre cela après l’obtention de la certification.
Brodard & Taupin et Bussière vont entamer la même démarche. Quels conseils pourrais-tu leur donner ?
Le conseil que j’aurais, c’est de monter une équipe projet qui soit vraiment motivée et impliquée dans la démarche. Au-delà de la motivation, il faut travailler avec des gens qui sont intimement convaincus, qui ont conscience de l’impact environnemental et qui souhaitent agir pour réduire cet impact.
Il faut aussi se préparer à y consacrer énormément de temps. Faire que tout le monde soit investi en même temps et énormément communiquer. Nous avons organisé des sessions d’information importantes et l’intégralité des effectifs de Firmin Didot a reçu une communication appropriée. Aujourd’hui, tout le monde connaît son rôle et apporte sa pierre à l’édifice pour que cela fonctionne. Consacrer du temps à la mise en place de la démarche serait mon meilleur conseil.